Le Pic Saint Loup

Nous sommes arrivés à Saint Mathieu de Tréviers sous une forte chaleur, ça y est, on sent que l'été n'est plus très loin ! Un peu compliqué de trouver un endroit où se poser, finalement nous avons atterri près d'un rond-point mais sous les arbres et avec de l'herbe, tout va bien. En l'espace de même pas une heure, nous avons fait de belles rencontres. Anne tout d'abord, dont le terrain jouxtait notre halte, qui nous a donné gentiment de l'eau pour les juments (elle a aussi deux chevaux); puis le propriétaire du ranch d'à côté venu voir si nous avions besoin de quelque chose (et nous apporter un peu de foin!); Valérie enfin, également propriétaire d'équidés, qui s'est spontanément arrêter en apercevant la roulotte et les juments au bord de la route et nous a offert du foin, des produits de soin pour les chevaux et surtout plein de conseils et d'adresses pour la suite de la route... Un grand merci Valérie pour le temps passé à nous aider ! Nous sommes toujours très touchés par ces démonstrations de générosité...

Après avoir un peu hésité, et sur les conseils d'Anne, nous avons finalement décidé d'emprunter la route qui passe entre le Pic Saint Loup et l'Hortus. 

De bon matin, nous voilà en train de nous élever tout doucement, entourés par un paysage magnifique. La route monte régulièrement, Charlie et TicTac trouvent leur rythme et l'ascension se fait tranquille, même pas besoin de s'arrêter un moment pour souffler. On se rapproche du sommet, ça se raidit un tout petit peu et puis voilà, nous y sommes, accompagnés par de nombreux cyclistes qui saluent notre arrivée. 120m de dénivelé, elles l'ont fait ! On est trop fiers de nos juments. Et franchement ça valait le coup, quelle route superbe !

Nous avons ensuite fait une halte à Saint Martin de Londres. Intrigués, nous nous sommes renseignés sur la toponymie du lieu : "Londres" viendrait de "laoundres", qui désigne les marais en Occitan. Effectivement, le plateau était autrefois constitué d'une multitude de marécages asséchés dans la seconde moitié du 20e siècle. Il paraît également que dans le passé, le village a abrité de très nombreux chevaux de trait ! Nous avons admiré notamment la tour de l'horloge et la belle église romane construite par les moines de Saint-Guilhem-le-désert.

Nous sommes très heureux de cette pause à Saint Martin de Londres, les paysages qui nous entourent depuis quelques jours sont magnifiques et les rencontres enrichissantes. Demain, nous reprendrons la route en direction de Gignac.